14 mai 1977- 14 mai 2020. Cela fait exactement 43 ans que la Radio télévision guinéenne RTG a été mise sur orbite. Malgré de longues années d’existence et d’expériences, le média de service public est toujours, selon certains observateurs, loin de répondre aux attentes des auditeurs et téléspectateurs.
En souvenirs, la RTG a commencé ses activités d’émission le 14 mai 1977 grâce à la coopération libyenne. Aujourd’hui, plusieurs acteurs proposent qu’on dote la station d’un statut comme les autres médias d’État de la sous-région afin qu’elle puisse améliorer constamment son programme de diffusion et d’information. « Le 14 mai 2020, commence Fodéba Isto Keïra, me donne l’occasion de féliciter et d’encourager tout le personnel de la RTG, mais aussi de rendre hommages aux pionniers de cette télévision notamment Aboubacar Somparé, qui était directeur général de la RTG à l’époque, et puis d’autres techniciens que j’ai connus. C’est un médium d’État. Il faut donc comprendre la ligne éditoriale. A travers donc cet élan, il prône et valorise les actions du gouvernement en place, contrairement à certaines chaînes de télévision ou de radio qui sont plus libérales. Mais justement, il faut dire que la RTG a toujours répondu à sa ligne éditoriale. Sous la première République, c’était la voix de la Révolution, puis à un moment donné un office avant d’être la Radio Télévision Guinéenne », rappelle le secrétaire général du ministère de la Culture.
Pour lui, avec les actuels progrès techniques et technologiques, la RTG a besoin davantage de ressources pour améliorer son fonctionnement. « Je pense que vu les avancées technologiques aujourd’hui, la RTG a besoin de plus de moyens pour faire des productions, mais en même temps renforcer la capacité de son personnel parce que la formation est tellement importante de nos jours dans les nouvelles technologies de l’information et de la communication. En plus il est important et salutaire que la RTG change de statut et devienne un office comme l’ORTM, RTS. Ce sont des offices. Ce statut d’office permettra à la RTG d’avoir une large liberté dans la collecte, le traitement et la diffusion de l’information », propose M. Kéira.
Il faut reconnaître qu’en ‘’77’’ c’était un nom : celui du guide de la révolution libyenne, Mouhammar Khadafi, mais aujourd’hui, les techniciens guinéens ont vraiment repris le relais. Il y a eu beaucoup de mutations. Néanmoins la RTG1 et la RTG 2 ont besoin de rénovation, d’innovation « et nous pensons que le gouvernement va déployer les moyens adéquats pour que ces deux stations soient opérationnelles pour le bonheur du peuple de Guinée », conclut-il.
Gassime Fofana