Au lendemain des élections législatives et référendaire du 22 mars, la ville de Boffa vit dans un calme total. Les citoyens vaquent à leurs affaires et les activités économiques ont repris. Dans les QG des partis politiques les résultats sont attendus. « La population de Boffa a montré sa maturité démocratique qu’elle a su exprimer dans la quiétude et dans la cohésion à tous les niveaux . Ceux qui n’ont pas voté c’est leur droit et ceux qui ont voté aussi c’est leur droit. Je félicite le niveau de compréhension de ma population », se réjouit le préfet de Boffa, le lieutenant colonel Abdourahamane Kéita.
Au niveau de la commission électorale préfectorale indépendante, les efforts sont en cours pour accélérer le processus de centralisation des bulletins.
« Depuis le début du travail on a pu travailler avec 5 CESPI. On a pu avoir les 167 procès verbaux traités. Il reste maintenant 3 sous-préfectures pour compléter à 370 procès verbaux traités. Dans l’ensemble quand il y a le retard, la CACV préfère travailler sur les bulletins pour l’Uninominal. Et dans ces conditions, on a 48 procès verbaux traités. Dans la commune urbaine, il y a eu 42 procès verbaux traités, 18 pour Mankountan, 48 pour Tougnifily, 25 pour Tamita et 34 pour Doupourou. Ce qui donne les 167 procès verbaux traités », détaille Mamadouba Sylla, président de la CEPI de Boffa.
Aly Yonssiny