Toujours convaincu d’une éventuelle reprise des négociations avec le gouvernement autour des 8 millions de francs guinéens, Aboubacar Soumah invite les enseignants maintenir le cap aussi longtemps que possible. Pendant ce temps, le gouvernement se focalise sur le double scrutin législatif et référendaire, distribue les primes de zone ( entre 450.000 et 1.300.000) et ignore carrément les appels du Slecg version Aboubacar Soumah, estimant que les négociations sont déjà terminées avec la signature du protocole d’accord. » On ne doit pas se laisser faire, exhorte Aboubacar Soumah ce mercredi. Continuons notre combat sans reculer jusqu’à la satisfaction, même s’il faut aller jusqu’à la fin d’année, le gouvernement nous appelera « , assène-t-il.
Au même moment, le gouvernement estime que la crise est résolue avec le paiement des primes d’incitation. » Si l’année finit comme ça, il faut dire que le gouvernement aurait enterré le Slecg de Soumah parce qu’avec les différentes négociations effectuées suite à la participation des autres membres du Slecg, l’Etat se serait dit que la crise, même si par endroit les cours sont perturbés, est terminée. Ensuite nous tendons vers la fin de l’année scolaire et le calendrier des examens est déjà connu. Ce qui veut dire que l’Etat serait prêt à aller en évaluation nationale. Dans ce cas, on peut déduire que le Slecg aurait succombé à l’indifférence du gouvernement », analyse Souleymane Cissé, un responsable d’école.
Gassime Fofana