Le transport, disent les économistes, est pour les activités socioéconomiques ce que représente l’oxygène pour l’organisme humain. Mais en Guinée, ce secteur est l’un des moins mieux lotis notamment dans le domaine ferroviaire. Expliquant les raisons de cette situation lors du conseil de ce jeudi, le ministre reconnaît la fragilité des voies ferroviaires avant d’annoncer quelques mesures afin d’améliorer ce secteur capital. « Le secteur ferroviaire manque un cadre légal qui permet de réglementer méthodiquement et harmonieusement des voies qui existent et une trame réglementaire organisant le partage existant entre les besoins miniers ainsi que les passagers se rendant à leurs activités sans avoir à affronter durant des heures les encombrements multiples de circulation », explique Aboubacar Sylla.
Pour faire face à problème, le département des transports va donc porter un projet de loi portant organisation et sécurisation des chemins de fer en Guinée. Pour le ministre, cette loi vise à établir des bases saines sur les plans économique et sécuritaire et ne s’oppose pas aux conventions des sociétés minières qui « peuvent conserver les priorités qui leur ont été spécifiquement attribuées. »
Gassime Fofana