Concertation autour de la Constitution :  » Moi je suis favorable « 

Des analyses, des points de vu, des interprétations, des prises de position sont tant d’éléments qui ont miné la scène politique guinéenne cette semaine, après le discours du Président de la République. Alpha Condé a tenu un discours dans lequel il a invité tous les acteurs à se mettre autour d’une table de dialogue. Mais cet appel est tombé comme un coup d’éclat dans les orteils des opposants au régime actuel. Par contre d’autres de l’opposition voient bien une possibilité de réussir cette aventure.  » Moi je suis favorable. C’est ce qui peut permettre aux citoyens lambda de se prononcer. Mais ce qu’il faut savoir le soutien au 3 ème mandat est différent d’une nouvelle Constitution. Pourquoi je suis favorable, c’est  oui et non qui ont donné l’indépendance à la Guinée. Pourquoi ne pas donner la voix à cette population analphabète. Il ne faut pas créer la confusion. Si nous dialoguons nous allons savoir ce que la population veut. C’est la première fois depuis que moi je suis sur la scène politique guinéenne que j’entends un président appeler les acteurs au dialogue. Bien que c’est son intérêt qu’il cherche, mais écoutons notre population  » affirme Fatou Bangoura, présidente du Parti de l’Unité de la Solidarité de Guinée – PUSG.

En ce qui concerne la répartition des démembrement, cette dame y voit un comportement avare de la part des grands partis.   » Je suis déçu. Nous on croyait que si les partis alliés ont eu les premiers commissaires de la CENI venant de leur rang, cette fois,  ils pouvaient nous donner les démembrement. A Matoto par exemple, les dernières législatives, mon parti a eu 25000 voix. Mais aujourd’hui on a rien eu comme démembrement.  Ce n’est pas bon. Je suis déçu, c’est ce qu’on appelle la loi du plus fort « ,  a dénoncé Fatou Bangoura.

La Guinée est à l’orée de l’organisation des législatives. Pour ces échéances,  la présidente du parti PUSG, compte livrer une bataille rude. « Je serai candidate de mon parti. On ne peut plus attendre. Les prochaines échéances, même présidentielle je serai candidate. Nous voulons que cette fois les élections soient saines. Mon parti je l’ai créé c’est pour être aux instances de décision. Les femmes doivent se battre. Les femmes sont marginalisées. Aujourd’hui tous ces hommes que vous voyez, ne veulent pas que les femmes prennent la parole. Nous voulons être plus nombreuses à l’Assemblée nationale. Nous sommes juste calmes pour ne pas que ce pays brûle… Mais en 2020 il faut que nous nous battons comme les hommes  » a-t-ell ajouté. 

Aliou Diallo

 

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