Bien que la démocratie progresse de plus en plus dans certains continents du monde, en Afrique et en Guinée en particulier, l’atteinte à certains principes démocratiques notamment qui concernent la liberté de la presse est devenue une pratique pour le pouvoir. Et pourtant, selon certains analystes, dans cette mondialisation, cette liberté est le fondement même de la démocratie et de l’évolution d’un pays. Emprisonnements, violences ou restrictions de la liberté d’exercer leur métier. Voici l’essentiel de ce que vivent les médias en Guinée. Une situation que certains analystes qualifient de honteux pour un pouvoir de restreindre la liberté de la presse dans un pays démocratique. » La force de la démocratie dans un Etat s’explique par le comportement qu’ont le pouvoir politique et certains acteurs vis à vis des médias. Presque dans tous les pays d’Afrique, les médias sont pris pour cible et comme des ennemis parfois par le pouvoir et autres. Ce qui fait que plusieurs journalistes sont victimes de violences et de condamnation par les autorités », regrette Ansoumane Condé. Ces pratiques montrent clairement que la démocratie dans notre pays et ailleurs en Afrique est en danger, mais aussi le progrès est compromis. Pour ce sociologue, restreindre la liberté de la presse dans un pays est facteur nuisible au développement. » Les médias sont de nos jours le socle de toute évolution. Car c’est par le biais de cette liberté et de ses valeurs ajoutées que plusieurs pays du monde ont émergé vers le développement. Donc s’en prendre aux médias dans un pays du tiers-monde ne fera qu’accroître la pauvreté et accentuer la dictature », avant d’ajouter que la presse et le pouvoir politique sont indissociables dans le progrès d’une Nation.
Gassime Fofana