Le taux d’échec dans les examens nationaux laisse perplexes beaucoup d’acteurs. D’abord les résultats des deux premières évaluations – l’entrée en 7è année et le BEPC – ont suscité des débats houleux dans la cité. 44,46 % pour la première et 44,11% pour la seconde. Des syndicalistes de l’Éducation se sont indignés au vu de ces résultats. Les autorités éducatives, quant à elles, pensent plutôt que c’est la valeur intrinsèque des apprenants guinéens.
Si, dans leur ensemble, ces pourcentages ne sont pas mauvais en soi, nombreux sont ceux qui s’attendaient à ce que le nombre d’admis dépasse cette année la moitié des effectifs sur le plan nationaux. Mais séparément pris, les responsables de certaines localités peuvent se mordre les doigts. Tout simplement. Ainsi sur les réseaux sociaux, les internautes se sont emparés de ces nouvelles en qualifiant certains taux de réussite de catastrophiques. « Dans la sous-préfecture de Timbi Touni, sur 84 candidats, il y a eu que 4 admis. C’est chaud hein », s’exclame l’un d’entre eux. Mais posons-nous avant tout la question suivante : le système est -il sérieux avec ces résultats ? Ou assiste-t-on d’année en année à une dégringolade du niveau des candidats guinéens ? En attendant la publication des résultats du Bac unique – qui risquent encore une fois de décevoir – beaucoup estiment que c’est tout le système qu’il faut revoir.
Aliou Diallo