Suspendre les réseaux sociaux jusqu’à la fin des épreuves, telle était la volonté du ministre de l’Education Nationale et de l’alphabétisation, Mory Sangaré. Mais plusieurs associations ont manifesté leur désaccord, dénonçant ce qu’elles appellent » atteinte à la liberté d’expression ». Et pourtant, depuis le début des examens nationaux notamment le bac, plusieurs groupes profitent des réseaux sociaux, notamment Facebook, pour recevoir des traités avec, souvent, la complicité de certains professeurs.
Plusieurs circuits ou groupes sont ainsi créés pour partager les traités aux candidats. Comme celui dit des Intellectuels. «Le système éducatif guinéen est en danger. Parents, amis, professeurs ou même certains délégués, nous sommes tous complices de ce faible niveau. Pour preuve, mon cousin me disait hier qu’il était guidé par leur surveillant. Et pourtant, son rôle est de veiller à ce qu’il n’y a pas de fuite ni de fraude. Mais si lui-même est une fuite, cela veut dire que ça ne va pas dans le pays. En plus, il y a des professeurs qui réclament de l’argent aux candidats afin de leur envoyer des traités dans un groupe qu’ils ont crée sur les réseaux sociaux », regrette Ansoumane Condé, sociologue.
Il est de la responsabilité de nous tous, conclut-il, de prendre conscience surtout dans l’Education afin qu’on puisse améliorer notre système éducatif dont la valeur ajoutée est la qualification des ressources humaines du pays.
Gassime Fofana