C’est un procès que fait le syndicat national de l’éducation du déroulement des examens d’entrée en 7e année et du BEPC. Cette structure syndicale déplore la manière dont ces examens se sont tenus. Pour le SNE, plusieurs dysfonctionnements ont été enregistrés, tant sur le plan de l’encadrement que dans la surveillance. Si pour les autorités éducatives, ces deux examens se sont bien déroulés, les responsables du SNE quant à eux, tirent la sonnette d’alarme. Dans sa mission d’alerte et de défense des intérêt des candidats,ces syndicalistes regrettent de voir des anciennes pratiques revenir au cours de ces évaluations. « Nous, notre mission c’est de défendre les intérêts des candidats. Mais ce que nous avons constaté, c’est déplorable. Même si on sait que c’est une oeuvre humaine, mais on pouvait prendre des dispositions pour éviter ces dérapages. Dans certains centres à Matoto, on a remplacé les surveillants par d’autres personnes qui ne sont pas du milieu », regrette Aboubacar Diasto Camara, chargé de communication du SNE.
Pour ce qui est du choix des sujets, cet homme de l’éducation trouve des incohérences. Pour lui, ces sujets sont au dessus des candidats. « Vous allez remarquer que les sujets qui sont venus, ne sont pas l’émanation des enseignants. Il est très difficile pour les candidats de comprendre, c’est un français soutenu qu’on trouve dans ces sujets. Et il leur faut une trentaine de minutes pour savoir ce qui est dit dans le sujet », ajoute le syndicaliste.
Aliou Diallo