Les travaux de la 108e session de la Conférence internationale du Travail qui marque le centième anniversaire de l’OIT prennent fin le 21 juin à Genève, en Suisse. La Conférence aborde les questions liées à l’avenir du travail et les experts planchent aussi sur la violence et le harcèlement dans le monde du travail. Une forte délégation du secteur privé guinéen a été conduite sur place par Kerfalla Camara KPC, premier vice-président de la Confédération Patronale des Entreprises de Guinée (CPEG), et délégué titulaire. S’exprimant au nom des employeurs de Guinée, le PDG du Groupe GUICOPRES SA a salué les efforts entrepris par l’OIT pour offrir un cadre de travail propice à l’émancipation de tous. C’était dans un discours franc et sans fioritures. Lisez !
Genève juin 2019
Monsieur le Président de présente séance de la 108ème session de la Conférence Internationale du Travail,
Messieurs les Vice-présidents Chers Collègues Employeurs du Monde, Amis Travailleurs, Distingués délégués, Mesdames et Messieurs,
C’est pour moi une fierté de prendre la parole pour la 4ème année consécutive devant cette prestigieuse assemblée, pour délivrer à tous un message d’amitié et de fraternité de la part de l’ensemble de mes collègues employeurs de la République de Guinée et singulièrement de la CPEG entendez (Confédération Patronale des Entreprises de Guinée).
Je voudrais tout d’abord vous féliciter chaleureusement Monsieur le Président ainsi que l’ensemble des instances exécutives de l’OIT – pour la remarquable longévité et l’infini crédit dont jouit notre honorable Organisation : crédit dont vous pouvez légitimement vous enorgueillir, car il n’est pas donné au 1er venu d’accéder au statut de centenaire tout en continuant de bénéficier de si belles perspectives d’avenir.
Je voudrais ensuite vous demander solennellement en présence de mes nombreux collègues et autres délégués des pays ici représentés, de bien vouloir peser de tout votre poids pour achever de convaincre les respectables dirigeants de l’OIE de nous ouvrir leur porte sans plus tarder et de nous permettre ainsi de trouver enfin notre place naturelle au sein de la grande famille de leurs membres.
J’en viens à présent au message des Employeurs de Guinée que j’ai l’honneur de délivrer à notre auguste Assemblée à l’occasion de cette édition du Centenaire.
Mesdames, Messieurs,
Au moment où de plus en plus de pays continuent de manifester chaque jour leur adhésion aux importantes conventions autour desquelles s’articulent nos valeurs communes – je pense ici plus spécifiquement à la Convention 98, qui tire sa valeur dans les principes de libre droit d’organisation de négociation collective.
Au moment où le thème essentiel de débat retenu pour la Conférence du centenaire est celui de l’Avenir du Travail, avec pour devise : « Travailler pour bâtir un avenir meilleur » tel que cela apparaît dans le corps du document final de très grande qualité produit par la commission mondiale qui s’en est remarquablement acquitté.
Au moment enfin où nous nous penchons pour la deuxième fois dans nos travaux sur la problématique de la violence et du harcèlement dans le monde du travail: pratiques détestables que nous souhaitons ensemble définitivement éradiquer, pour assainir l’environnement du travail aux quatre coins du monde.
Force est de constater que l’OIT – honorable institution centenaire, généreuse dans ses intentions comme dans ses actions – se porte bien et qu’elle permet à ses membres de progresser à l’unisson, en épousant ses nobles valeurs pour promouvoir le TRAVAIL.
Sachez Monsieur le président, honorables délégués, que les Employeurs Guinéens partagent pleinement les conclusions du rapport mondial que vos experts se proposent de nous exposer; notamment lorsqu’elles consistent à recommander d’investir dans le potentiel humain, dans les institutions de promotion du travail et dans le développement de la protection sociale.
En faisant siennes les recommandations de ce rapport, la République de Guinée qui explore résolument toutes solutions novatrices dans son vaste combat pour l’émergence économique et sociale, nous donne – à nous, acteurs du secteur privé – un signal fort et de sérieux motifs d’espoir pour un avenir meilleur.
Nous souhaitons en tant que Confédération Patronale des Entreprises de Guinée (CPEG), pouvoir participer à vos côtés à la mise en place effective des bonnes pratiques que vous prônez pour promouvoir le travail et en restaurer la noblesse.
Nous comptons beaucoup sur votre soutien Monsieur le président, honorables délégués –comme sur celui de l’OIE bien sûr– pour acter cette volonté affirmée. Nous n’en serions que renforcés davantage dans notre légitimité à porter votre bonne parole auprès de la majorité des entreprises guinéennes affiliées à notre Confédération au nom de laquelle je souhaite vous adresser pour conclure, – au-delà des vœux de longévité à l’aube de ce second centenaire – notre indéfectible soutien et notre gracieuse collaboration.
Je souhaite plein succès à nos travaux et vous remercie pour votre attention.
Kerfalla CAMARA pour la CPEG – Guinée Conakry, Juin 2019