Très tôt ce lundi matin, les enseignants ont investi l’autoroute Fidel Castro. Peu à peu, ces manifestants se sont regroupés sur le côté droit de l’aéroport. Après quelques temps, ils se sont dirigés vers le rond-point Gbessia. Là , les affrontements ont commencé. Des pneus sont brûlés, la fumée noire se dégage, la circulation est bloquée pour quelques instants. Cette manifestation prend la forme d’une altercation entre les jeunes élèves et forces de l’ordre. Sur les lieux, jets de gaz lacrymogènes, de pierres sont intervenus. A quelques mètres non loin des lieux d’affrontements, certaines familles ont payé les frais. Elles ont reçu du gaz lacrymogène dans leur cour. Ce qui a failli causer un choc entre citoyens et policiers.
Pendant ce temps, dans certaines écoles, le constat révèle une paralysie des cours. Au lycée 2 octobre ,l’on s’est heurté au niet des responsables qui n’ont pas voulu se prononcer. Au moment où l’on quittait les lieux, les enseignants grévistes se mobilisaient pour se rendre à leur siège. Il faut noter qu’il y a eu plusieurs arrestations dans les rang des manifestants.
Aliou Diallo
Crise scolaire : récit d’une matinée sous haute tension à Conakry
