L’éducation guinéenne reste toujours au centre des débats. En ce début d’année 2019, la première rencontre de l’opposition a été en partie axée sur cette question. Pour elle, négliger la grève des enseignants ne donne pas bonne perspective à l’éducation. «Je l’ai toujours dit, si vous avez des acteurs qui forment nos enfants, ils demandent l’amélioration de leurs conditions de vie, vous devez les appeler et discuter avec eux. Mais si vous prenez leurs revendications en mal, vous faites une prise de position qui ne donne aucun résultat, ce n’est pas bon. Il faut dialoguer, pour trouver la solution à cette crise qui est dans un secteur aussi important comme l’éducation. On ne doit pas sacrifier l’éducation d’une nation», insiste Cellou Dalein DIALLO, chef de file de l’opposition guinéenne. Sur la question d’une année blanche, le président de l’UFDG, s’inquiéte. Selon lui, les conséquences pourront être catastrophiques pour le pays. «Nous ne devons pas accepter qu’il y ait une année blanche dans le pays. Le coût d’une année blanche pour un pays est énorme», affirme-t-il.
De passage, le chef de file de l’opposition a remercié les journalistes pour les efforts fournis au cours de l’année 2018. L’opposition invite enfin le gouvernement à prendre toutes les dispositions afin de trouver une solution idoine à cette grève des enseignants, qui depuis trois mois ne fléchissent pas.
Aliou Diallo