Situation de l’enfant guinéen : Hadja Idrissa Bah crie son indignation

Nous sommes dans le mois de l’enfant. En Guinée, cette couche est souvent laissée pour compte et voire transformée en moyens de subsistance. Sur la question, les acteurs, qui sont conscients de l’importance et connaissant les droits de l’enfant, ne regardent pas d’un bon œil cette réalité. Par eux, la présidente du parlement des enfants de Guinée tire la sonnette d’alarme et pointe du doigt tous ceux qui exploitent les enfants. « La situation de l’enfant en Guinée  est déplorable car la majorité de leurs droits sont bafoués, on fait face aux enfants déscolarisés au profit de l’exploitation pour faire d’eux des sources de revenus , alors que leur place c’est à l’école et non dans les rues ; le viol des petites filles est devenu le quotidien des guinéens , des petites filles de 13 ans sont mariées et abandonnées à leur sort, des enfants albinos sont dans tous les coins de Conakry entrain de mendier….les problèmes et les défis sont énormes par rapport aux acquis», indique Hadja Idrissa Bah, présidente du parlement des enfants de Guinée.
Sur le visage de cette activistes des droits des enfants, le regret se fait sentir et la désolation sont ses maîtres mots vis-à-vis de ce que vivent les enfants en Guinée. « Je regrette que malgré les multiples efforts fournis par tout un chacun pendant plusieurs années, le résultat reste encore presque le même , car la Guinée a été le 14ème pays à ratifier la CDE sur le plan mondial en 1989, nous avons des lois, la force de répression est présente , les autorités sont engagées, les ONG font de leur mieux ….mais jusque-là , ces êtres vulnérables ont besoin d’une aide venant non seulement de la responsabilité des parents mais aussi des autorités qui ont pris des engagements», regrette-t-elle. 
Pour remédier à cette situation, Hadja Idrissa Bah propose :  « il faut passer des sensibilisations, des prises de paroles et des plaidoyers aux actions sur le terrain en appliquant les lois, en invitant les bailleurs à investir pour les enfants, en construisant les infrastructures nécessaires à leur épanouissement. Alors à notre niveau, nous utilisons les conventions que la Guinée à ratifiées, la charte africaine et le code de l’enfant pour informer les enfants qu’ils ont des droits, les parents qu’ils ont des devoirs envers nous et demandons aux autorités de respecter leur engagement.»
Avant de trouver une solution idoine à l’exploitation des enfants dans notre pays, beaucoup d’entre eux restent encore abandonnés à leur triste sort.

Aliou Diallo 

One thought on “Situation de l’enfant guinéen : Hadja Idrissa Bah crie son indignation

  1. C’est très important presque elle et nous organisation des jeunes unis pour le developpement durable on se bat pour un même objectif une félicitation lui a été souhaitée de ma pars

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