CEDEAO : un anniversaire sur fond de défis et d’interrogations !

A quelques jours de la célébration de l’anniversaire de la création de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest, certains acteurs proposent des stratégies afin de permettre à cette institution de réaliser les ambitions socio-économiques et politiques de ses États membres.

Créée le 28 mai 1975 par les chefs d’États africains, la CEDEAO est une institution qui facilite l’intégration entre ses pays membres. Certes, des efforts économiques et politiques ont été fournis pour booster le développement de ses pays, mais jusqu’à présent la plupart d’entre eux disposent d’une économie peu compétitive.

Face à cette situation et au regard des exigences du développement, quelques acteurs politiques préconisent des stratégies pour dynamiser et permettre à l’institution d’atteindre ses objectifs surtout économiques. «Je pense que le fer de lance de la CEDEAO doit être l’intégration. Dans ce cas, les objectifs économiques que s’est fixé chaque État membre doit donner des moyens et des ressources nécessaires à son secteur public. Certainement, on aura la possibilité rapidement de résoudre les problèmes économiques non seulement mais aussi les problèmes sociaux seront apaisés et les politiques vont suivre indéniablement », explique Cheick Traoré, ancien député guinéen.

Pour réussir ce pari, il estime qu’il faut commencer par l’exercice le plus facile de l’intégration économique. « Cela suppose qu’on doit mettre en place les infrastructures de transport, qu’on doit intégrer nos systèmes énergétiques, qu’on doit se battre pour une monnaie commune. Parce qu’aujourd’hui, certaines politiques de cette intégration on réussi ». En exemple, M. Traoré cite l’assurance CEDEAO « qui marche très bien. Vous pouvez aller dans n’importe quelle compagnie d’assurances des 15 pays membres, vous avez la possibilité de prendre une couverture valable sur toute l’étendue de la CEDEAO. Donc l’intégration économique doit être la locomotive pour tirer les autres aspects de la vie communautaire », conclut-il.

Gassime Fofana

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