C’est avec tristesse que les citoyens d’Enta notamment les commerçants commencent le mois de Ramadan. Dès le matin de ce jeudi, plusieurs boutiques et leurs contenus sont partis en fumée.
Alors que les commerçants et boutiquiers de Madina n’ont pas fini de se récupérer après l’incendie qui a secoué ce grand marché de la capitale, aujourd’hui, ce sont ceux d’Enta qui sont aussi victimes. Boutiques de médicaments pharmaceutiques, papeteries et autres articles. C’est l’essentiel du contenu des dizaines de boutiques qui sont parties en fumée ce matin. Boubacar Sow, l’une des victimes explique: «ce matin, comme à l’accoutumée, nous sommes venus à la boutique à 8 heures environ. Quelques temps après, on a entendu des cris de personnes au secours derrière nos boutiques juste à l’intérieur du marché. Malheureusement, il y avait peu de monde et la flamme avait déjà gagné l’espace et touché plusieurs de nos boutiques. Regarde chez moi, tout est calciné. On se demande quoi faire ? Parce que nous avons perdu tous nos capitaux dans ces boutiques. Nous demandons à l’État de nous venir en aide sans quoi c’est pas bon », déplore-t-il.
Aussitôt alertées, les autorités de proximité se sont mobilisées pour épauler et sécuriser ce qu’il reste des biens des victimes. « On a été appelés par les autorités pour venir secourir nos collègues des forces de l’ordre en vue de freiner l’incendie mais aussi de sécuriser l’endroit afin que les voleurs et les bandits n’en profitent pas », précise Joseph HABA, commandant adjoint d’Enco 5 qui ajoute que jusqu’à maintenant, il n’y a pas de pertes en vies humaines, mais d’énormes dégâts matériels sont enregistrés. «Donc, nous sommes là toujours pour que les commerçants récupèrent leurs marchandises qui ne sont pas calcinées avant de quitter les lieux ».
Gassime Fofana