Les bâtiments poussent à Conakry comme des champignons. Ces constructions que certains qualifient d’anarchiques, laisse un goût amer chez certains observateurs. « Ma réaction face à cette situation ne peut être autre que vive. Quand vous regardez aujourd‘hui à Conakry les gens construisent n’importe comment et n’importe où. Cela ne donne pas une bonne image à la ville.
Les gens construisent sur les zones réservées de l’Etat. C’est une réalité très dangereuse. Si dans 15 ans, on veut bien faire un plan pour la ville, comment on va faire ? », réagit Maxime Monémou, chef de département Communication à l’ISIC de Kountia.
Pour une solution durable et cohérente, M. Monémou propose « que l’Etat prenne sa responsabilité pour mettre fin à tout cela. Mais en le faisant, il doit passer par une grande communication autour de cette problématique. Je suis sûr que quand il y a une bonne communication, les gens vont comprendre. Et la population aussi doit prendre conscience. Sinon je dis une fois encore, c’est très dangereux », renchérit-il.
En Guinée, le respect des règles d’urbanisation restent un sérieux problème. En jetant un regard sur les artères de la ville, l’on voit une flambée des immeubles. Ce qui n’est pas proportionnel au niveau de vie du Guinéen moyen et même au niveau du développement du pays.
Aliou Diallo