Ils sont assis sous le grand pond de Madina. Brosses, éponges et savon en main, les jeunes dont l’âge varie entre 15 et 30 ans s’attellent au nettoyage et à la vente des chaussures issues de la friperie. Dans cet endroit, l’on aperçoit toutes sortes de chaussures.
Un autre type de marché est ouvert ici tous les jours. Sur place les jeunes se battent pour leur quotidien. « Je pratique cette activité, pour ne pas rester à la maison. Néanmoins je gagne mon pain et je me réjouis de cela aujourd’hui», explique Mamadou lamine, vendeur d’articles d’occasion.
Certaines personnes, surtout des jeunes filles ne préfèrent que des chaussures . «Vous savez que les chaussures-friperies sont très durables et moi je préfère ces types de chaussures, car ce n’est pas trop cher et ça dure longtemps », explique Saran Camara, une cliente.
Les petits métiers, sont actuellement la convoitise de plusieurs jeunes qui ne veulent pas rester à la merci des amis ou des parents. Chaque matin, ils se dirigent, vers les grands marchés de Conakry, à la recherche du bien-être. Et vendre des fripes devient pour eux une solution pour contenir la précarité qui frappe la couche juvénile.
Aliou Diallo