Les propositions faites par le gouvernement au Slecg ne sont pas acceptées par les enseignants. Lors de son assemblée générale extraordinaire ce samedi, la base s’est prononcée contre.
« Nous sommes venus vous dire que le gouvernement a fait des propositions que vous connaissez tous. Alors nous demandons votre avis puisque nous n’avons pas mandat de lever ou de suspendre la grève. Est-ce que vous êtes d’accord ? », lance Oumar Tounkara, secrétaire général adjoint du SLECG.
Les enseignants, venus massivement à cette rencontre, n,ont pas tardé à réagir. « Nous ne sommes pas d’accord et la grève continue jusqu’à la satisfaction de nos revendications et les 40% avec effet rétro actif sont non négociables », scandent les enseignants en choeur.
Les responsables du SLECG ont aussitôt fait une déclaration demandant aux parents d’élèves de garder les enfants à la maison. « Nous aimons enseigner les enfants, mais nos revendications sont légitimes et nobles. Alors nous disons à l’opinion nationale et internationale que notre lutte n’est pas une lutte politique, mais une lutte des enseignants. Nous n’avons le soutien ni de l’opposition ni de la mouvance », précise M. Tounkara.
Aliou Sanaya Diallo