Grève du 12 février : Aboubacar Soumah ne plie pas !

Les avis divergent entre les acteurs du secteur de l’éducation en Guinée. Pendant que le syndicat des professionnels de l’éducation «reconnait» des avancées dans les négociations avec le gouvernement, le SLECG version Aboubacar Soumah, quant à lui maintient son mot d’ordre de grève.

 

Rien ne devrait donc empêcher la grève dans l’enseignement prévue pour le 12 février prochain. C’est du moins ce qui ressort de la réunion de ce jeudi du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée version Aboubacar Soumah. Ce durcissement de ton intervient à 4 jours de l’ultimatum lancé par ces syndicalistes. « La grève reste maintenue. Ce que nous dirons aux enseignants, c’est de suivre le mot d’ordre ; aux parents d’élèves de garder les enfants à la maison. Sinon ce sont ces mêmes autorités qui vont appeler les enfants à être à l’école pour les tuer, puisqu’elles n’ont pas leurs enfants ici», précise Aboubacar Soumah.
Les agissements des autorités de l’éducation guinéenne n’ébranlent point Aboubacar Soumah et son groupe. « Je ne fais pas de commentaire sur mon arrestation. Si le ministre veut, il n’a qu’à m’arrêter. Vous savez si un ministre ne connait pas les lois de la République, il ne pourra réagir que comme ça », ajoute-t-il. 
Pour la fédération syndicale des professionnels de l’éducation, cet avis de grève n’a pas lieu d’être. Elle l’a fait savoir dans un communiqué qu’elle a également publié ce jeudi.
Il faut rappeler que le secteur éducatif guinéen connait des crises répétitives ces derniers temps. Ce qui n’est pas sans conséquence sur la formation des enfants qui n’etudient plus correctement. 

Aliou Sanaya Diallo

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *