L’hôpital préfectoral de Coyah renoue progressivement avec son ambiance d’avant Ebola. Le taux de fréquentation et d’occupation des lits est de nos jours très encourageant, assure le Directeur du centre hospitalier.
Selon Docteur David Azoko, Directeur de l’hôpital préfectoral de Coyah, les salles de consultation continuent de faire leur plein. « Par exemple pendant Ébola nos lits n’étaient occupés qu’à 25% contre 80% de nos jours. »
Une augmentation exponentielle qui s’explique, en grande partie, par la fin de la psychose liée à l’épidémie à virus Ebola.
Pourtant, malgré cette avancée, il y a encore certains citoyens qui préfèrent aller voir des guérisseurs traditionnels au lieu de venir se faire diagnostiquer à l’hôpital préfectoral. Pour eux Docteur Azoko a un message particulier. « Il faut qu’ils fréquentent nos structures sanitaires. Nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour leur donner des soins de qualité, » rassure-t-il.
Seydouba Camara