Télécommunications : Conakry abrite la troisième réunion du conseil africain des régulateurs

La 3ème réunion du conseil africain des régulateurs s’est ouverte ce 14 Décembre à Conakry sous l’égide du Ministre Moustapha Mamy, en collaboration avec l’Autorité de Régulation des Postes et Télécommunications et l’Alliance SMART Africa.
La mise en place de ce conseil est une action qui découle de l’Alliance Smart Africa dont la vision est de transformer l’Afrique en un marché unique numérique par une connectivité à haut débit pour accélérer le développement socio-économique du continent. Au total, ils sont 22 États membres dont la Guinée, plusieurs organisations régionales et internationales, des académies ainsi que des acteurs du secteur privé.
A l’entame de son discours, le Ministre Diaby Moustapha Mamy rappelle que l’Alliance Smart Africa est une initiative domestique née de la volonté des Africains. « Sa mise en place est pilotée par les Africains, les décisions sont prises entre les Africains, les plans d’actions sont élaborées par les Africains, les critiques sont posées par les africains et les décisions sont soumises à l’instance suprême qui est le conseil d’administration au niveau duquel nos différents chefs d’Etat et de gouvernements ont accepté  de mettre en commun leurs visions pour bâtir une Afrique qui s’engage à construire un marché commun, à promouvoir une jeunesse commune et à favoriser la mobilité« .
De même, il sollicite auprès des régulateurs de procéder à une régulation intelligente qui fera la promotion du secteur privé et de procéder à une régulation asymétrique qui permettra de tirer les plus faibles à la hauteur des plus forts.
Il a terminé en affirmant qu’une économie partagée est une économie soucieuse de l’équilibre. « Il ne s’agit pas d’étouffer les forts au profit des faibles, mais il s’agit de trouver un environnement où les faibles trouveront leurs places pour qu’ils y aient une économie diversifiée« . 
Prenant la parole , Lin Mombo Président Exécutif de l’Alliance Smart Africa a informé que le réseau africain unique est un projet porté par les chefs d’Etats respectifs qui fera l’objet d’une présentation stratégique sur laquelle s’alignera le concept de régulateur et sera soumis à l’approbation des chefs d’Etats lors du prochain conseil d’administration de Smart Africa.  
Enfin  Antigou Cherif, Directeur de l’ARTP a rappelé que le programme Smart Africa dont la vison est de transformer l’Afrique en un marché numérique unique est l’expression concrète de la volonté des chefs d’Etats respectifs de faire participer activement le continent Africain à la révolution numérique en cours d’une part et d’autre part de faire des pays respectifs un vecteur essentiel du processus d’amélioration des conditions de vie des populations du continent africain. Les autorités nationales de régulation des pays membres ont été reconnues comme des acteurs majeurs dans la réalisation de ses objectifs d’où la création du conseil africain des régulateurs. 
Il est à rappeler que dans le cadre de la mise en œuvre du réseau unique africain, six pays de l’Afrique de l’Ouest dont la Guinée, le Sénégal, le Togo, la Côte d’Ivoire, la Sierra Leone, le Mali et le Burkina Faso ont déjà rendu effectif le projet de free roaming depuis le 31 mars 2017. Ce projet permet de réduire considérablement les coûts liés aux communications mobiles pour les populations en itinérance. 
Naby Elma

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