Les travaux de la mise à jour du Catalogue national des espèces et variétés végétales ont démarré ce mardi dans la «capitale des agrumes », à Kindia, où à la fin de l’exercice, l’inscription de nouvelles espèces plus productives est prévue.
Le centre de recherche agronomique de Foulaya (Kindia) a pour cela reçu plusieurs hauts cadres du ministère de l’Agriculture, les intervenants principaux du sous-secteur des semences, des producteurs, des distributeurs, les services publics et privés et les principaux partenaires.
En 2014, la Guinée avait déjà élaboré un catalogue national composé d’espèces dont les caractères étaient retenus pour l’inscription au niveau du catalogue de la sous-région ouest-africaine, la CEDEAO. Il s’agit principalement du riz, du maïs, de l’arachide, du sorgho, de la tomate, du mil et du niébé.
Pour le directeur national de l’agriculture, la prise en compte du renouvellement du catalogue mis à jour, chaque trois ans, pour permettre l’inscription de nouvelles variétés plus productives ou la radiation de certaines parmi les espèces inscrites, s’avère nécessaire pour une agriculture de marché.
Plus loin, Lamine Touré, représentant du ministre d’Etat, Secrétaire Général à la Présidence de la République, ministre de l’Agriculture par intérim, estime que ce document constitue une des bases de données de référence pour les interventions visant le développement des secteurs de semences et sur ce, reste l’outil privilégié du dialogue entre acteurs pour un partage des avantages y afférents.
Le Directeur national de l’Agriculture a profité de l’occasion pour saluer l’effort consenti par la Banque Mondiale à travers le Programme d’amélioration de la Productivité en Afrique de l’ouest, lequel a inscrit la problématique récurrente en matière de semences dans une composante de ses interventions.
Quant au chef Chef Division Semences Plants et Fertilisants, principal facilitateur de ce cadre de concertation participative, il précise par ailleurs qu’un catalogue dans un pays, donne l’identité des variétés que le producteur peut utiliser sur le terrain sans danger et au bout, avoir de grands rendements.
Selon les dispositions prises par les autorités guinéennes et de la CEDEAO en la matière, ce catalogue doit être actualisé tous les trois ans par l’inscription de nouvelles variétés performantes ou la radiation des variétés présentant des signes évidents de faiblesse.
A rappeler que la Guinée compte déjà une centaine de variétés végétales dans le catalogue de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest.
Source : Ministère de l’agriculture