Guinée – 28 Septembre : D T Niane se dit convaincu que la jeunesse mettra fin à la cassure sociale

Encourager les jeunes à se servir du passé pour construire le présent mais surtout à se départir des considérations ethniques et régionalistes. C’est l’objectif d’une conférence-débat que l’écrivain Djibril Tamsir Niane a animée ce jeudi à l’occasion de la commémoration du 28 septembre qui marque l’anniversaire du NON guinéen au  référendum. 

 

La journée du 28 septembre représente une date inoubliable et symbolique dans le parcours socio-politique, économique et culturel pour la plupart des États africains. En Guinée, cette date constitue une phase importante du combat pour l’indépendance et l’engagement à tenir son destin en main. C’est pour rappeler les valeurs de cette journée et inciter les jeunes de Guinée à s’inspirer de ces exemples, que Djibril Tamsir Niane a animé une conférence-débat ce jeudi à Conakry. « Aujourd’hui la situation à considérablement changé. L’ethnicisme est entrain de gagner du terrain en Guinée par l’action des hommes politiques qui vont vers leurs ethnies pour les avoir avant d’aller vers le reste de la population. Ce qui provoque la cassure sociale qui est d’ailleurs entrain de bafouiller la citoyenneté », déplore l’écrivain. Mais pour lui l’espoir est loin d’être perdu dans la mesure où les efforts sont entrain d’être menés et par le gouvernement et par la jeunesse pour combler le vide. « Je suis convaincu que la jeunesse va mettre fin à cette cassure sociale surtout par  la création des structures responsables. En outre, la Guinée a de nos jours engagé une nouvelle démarche par la nomination d’une commission provisoire pour rassembler la population. Le gouvernement a créé un ministère de l’unité nationale et de citoyenneté avec la célébration de la semaine de la citoyenneté« , a -t-il ajouté.

Pour sa part, Moussa Condé, conseiller du ministre de la jeunesse, a, dans son intervention, appelé la jeunesse à se rapprocher des aînés pour acquérir plus de connaissances afin de progresser et construire le présent.

Seydouba Camara

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