La rentrée des classes s’est effectuée ce vendredi 15 septembre 2017 en Guinée. Entre salles vides et parents qui traînent encore les pieds, les encadreurs et les candidats aux évaluations nationales 2018 retroussent les manches. Ils ne veulent surtout pas rééditer l’échec de l’année dernière.
Amener les formateurs à accomplir le devoir de rehausser le niveau du système éducatif guinéen est l’objectif que s’assignent les responsables des écoles publiques et privées de Conakry. A l’orée de la rentrée des classes, chaque camp opère une certaine introspection, pose le diagnostic du système dans l’objectif d’éviter la débâcle cette année aux différentes évaluations nationales. Après un taux d’échec proche du record au bac unique, les leçons seraient entrain d’être tirées, aux dires des responsables d’établissements scolaires. « Nous sommes entrain d’anticiper la situation catastrophique de l’année dernière. Sur ce, les mesures qu’on a prises sont tout d’abord de recruter les meilleurs enseignants, de les accompagner pour qu’ils puissent bien former les enfants », explique le fondateur d’une école de la banlieue de Conakry.
Le combat pour l’excellence dans les écoles est également le souci qui anime d’autres responsables d’établissements. «On a proposé à l’heure actuelle de procéder à l’élaboration de l’emploi du temps, à la confection des documents pour la répartition des programmes, à l’organisation de quelques séances de perfectionnement pour permettre à nos enseignants d’assimiler les méthodes pédagogiques », ajoute un autre dirigeant d’école.
Et comme la réforme ne concerne pas seulement les enseignants et les responsables d’écoles, les élèves assument leur part de responsabilité. «L’échec enregistré l’année dernière à servi de leçon pour les élèves. Raison pour laquelle pour ne pas que nous soyons victimes de cette rigueur, nous avons commencé à nous préparer dès la fermeture des classes notamment dans des matières exactes à savoir : les mathématiques, la physique et la chimie », explique Mamaissata Camara, une élève qui affronte le BEPC la session prochaine.
Seydouba Camara