Les différents établissements scolaires de Conakry, Dubréka et Coyah ont plus ou moins respecté l’ouverture des classes ce vendredi 15 septembre. Cela s’est matérialisé par la présence effective des professeurs et de quelques élèves dans certaines écoles alors que d’autres n’ont pas connu d’affluence notable.
Prévue pour cette fin de semaine, la rentrée scolaire 2017 a commencé dans une atmosphère plus ou moins morose à Conakry et environnants. Des établissements quasi déserts, des élèves quelque peu motivés par les premiers cours, des parents d’élèves venus soit pour faire inscrire leurs enfants soit pour prendre des renseignements. Le climat n’est pas à la mobilisation pour la rentrée des classes. A l’école publique de Kountia, dans la préfecture de Coyah, 660 élèves ont répondu à l’appel sur un effectif de 1.125 élèves, selon le principal du collège, Nyankoye 2 HABA. Contrairement à cet établissement, l’afflux n’a pas été observé dans d’autres écoles privées, qui ont enregistré un taux de fréquentation plus bas. Cela s’explique par « l’ouverture des classes en fin de la semaine, mais aussi à un manque de préparation des parents dû au passage récent de la fête de Tabaski pour certains« , a déclaré Camara Lancéi Séréma, directeur des études d’un établissement privé.
Pour les parents qui souhaitent que leurs enfants changent d’établissement, la récupération des dossiers scolaires ne se fait pas sur un fleuve tranquille. « J’ai des soucis pour récupérer les dossiers de mon enfant du lycée Bonfi pour son transfert à Kountia. Ils m’ont demandé 30 mille francs guinéens pour les frais, mais je n’ai toujours pas eu gain de cause. Ici au lycée Kountia, ils me demandent obligatoirement les dossiers, sinon mon enfant ne sera pas inscrit« , se plaint Diaka Kéita, parent d’élève.
La rentrée scolaire ramenée au 15 septembre, un peu tôt que d’habitude, est appréciée par certains élèves des classes d’examen. Ils félicitent le ministre de l’Enseignement pré-universitaire pour ces reformes entamées et encouragent cette nouvelle initiative. A suivre !
Kadiata Thiam