A l’approche de la nouvelle année scolaire, la tendance chez les parents d’élèves est tout autre qu’acheter à temps les fournitures scolaires. Malgré l’afflux de quelques clients, certains préfèrent attendre la veille pour bénéficier d’une hypothétique réduction.
Des cahiers, des stylos, des livres et autres fournitures scolaires étalés sur des tables, des librairies en attente de clients. Le ton est donné pour la rentrée des classes en Guinée. A dix jours de l’échéance, les parents songent déjà à l’achat des accessoires pour les enfants. Ceux qui se rendent dans les libraires et boutiques se plaignent de la cherté des prix. « L’inflation des prix est devenue une coutume maintenant; ce n’est vraiment pas facile pour nous parents d’élèves surtout que cette année la rentrée scolaire a coïncidé avec la fête de Tabaski« , se plaint Fatoumata Yarie Camara, inspectrice sanitaire.
Les vendeurs, eux, gardent l’espoir de voir les clients à leurs portes. « C’est vraix qu’il y a moins de clients, mais ils viendront. Certainement c’est à cause de la fête que nous voyons moins de personnes. Les prix ont, certes, augmenté mais nous ne pouvons faire autrement. Nos livreurs nous disent que la devise a augmenté« , nous confie Mamadou Mouctar Barry avec un signe d’espoir. Beaucoup d’autres parents ont plus d’un tour dans les sacs. « C’est mieux d’attendre la veille de l’ouverture. Là certainement les vendeurs vont réduire les prix quand ils seront en manque de clients« , explique Boubacar Baldé qui a opté pour cette stratégie. Cependant Sadou Fofana vendeur pense le contraire. « C’est vrai que les prix ont augmenté, mais les parents ne peuvent qu’acheter, car sans ça les enfants ne pourront pas étudier« , ajoute-t-il.
Ainsi, le prix du carton de cahiers autre fois à 250 mille ou 300 mille francs guinéens se vend aujourd’hui à 315 mille, le rouleau de tenue passe de de 230 – 300 mille à 480 mille francs guinéens. Ce qui n’est pas de nature à laisser les parents dormir sur les lauriers. De même que les responsables d’établissements scolaires qui redoutent que la cherté des fournitures ne joue sur le démarrage effectif des cours.
Kadiata Thiam
Moi je ne comprends pas si l’État existe ici