Ça y est, c’est fait. le président américain Donald Trump rencontre ce vendredi, 07 juillet 2017 le manitou du Kremlin, Vladimir Poutine, en marge d’un sommet du G20.
Sans doute une première fois que les deux chefs d’Etat seront face à face. Pour ce premier rendez-vous au sommet entre les deux dirigeants dans l’après-midi, chaque expression, chaque geste sera scruté de près, à l’affût du moindre signe de crispation ou, plus improbable, de complicité, note l’AFP.
« Il sont tous les deux à l’aise dans l’intimidation et la diversion. Ce qui se passera alors entre eux va probablement définir leur relation future », anticipe Derek Chollet, expert au German Marshall Fund of the United States.
« Poutine aime les réunions en petit format. Cela veut dire que la Maison Blanche a laissé le Kremlin dicter les termes de la rencontre », s’inquiète l’ancien ambassadeur américain à Moscou, Michael McFaul, en déplorant l’absence de conseillers qui auraient pu tempérer l’imprévisibilité de Donald Trump.
Dans un subtil jeu d’équilibriste, le locataire de la Maison Blanche optera-t-il pour une note « plus constructive », comme l’a suggéré son conseiller à la Sécurité nationale, le général H.R. MacMaster ?
Par ailleurs, des manifestants anti-G20 ont initié des manifestations dans les rues de Hambourg qui ont fait une centaine de blessés, indique l’AFP.
Une synthèse de Gassime Fofana