Les travaux de la 16e Conférence ministérielle africaine sur l’Environnement (CMAE) se poursuivent à Libreville, au Gabon. Les équipes d’experts débattent depuis lundi de l’agenda 2030-2063 dans le cadre de la mise en œuvre des objectifs de développement durable de ce programme en Afrique. C’est ce jeudi que les ministres sont entrés en scène à Libreville.
Chacun de ces ministres devra porter la voix de son pays sur la problématique de la protection de l’environnement et l’impact du réchauffement climatique. Le thème de cette année est : «Investir dans les solutions environnementales innovantes afin d’accélérer la mise en œuvre des objectifs de développement durable et de l’Agenda 2063 en Afrique». Un thème central autour duquel gravitent plusieurs questions. Il revient, en effet, aux ministres et experts des pays concernés de tenter une réponse aux questions suivantes : comment l’environnement va-t-il permettre d’atteindre les objectifs de développement durable ? Comment mettre en œuvre l’Agenda 2030 et 2063 et comment préparer les prochaines sessions sur la diversification et sur les changements climatiques? Une attention particulière sera également consacrée à la réalisation de l’Initiative pour les énergies renouvelables en Afrique et de l’Initiative pour l’adaptation en Afrique ainsi que sur les travaux du Groupe d’experts intergouvernemental sur le climat.
Des thèmes pertinents qui devront permettre aux participants à la conférence de Libreville de préparer la 13e session de la Conférence des Parties à la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification qui aura lieu en Chine, en septembre 2017 et à baliser le terrain pour la 23e session de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, prévue en décembre 2017 en Allemagne.
La session de Libreville qui s’achève ce vendredi, verra également le passage de témoin à la présidence tournante de la Conférence, du Ministre de l’Environnement de l’Égypte à la Ministre gabonaise de l’Environnement.
Camara Ibrahima Sory