Nigeria : des sachets plastiques, sources de revenus pour des familles démunies

La lutte contre la pauvreté par certains ménages africains passe par beaucoup de moyens afin de survivre dans un continent riche en ressources naturelles et d’atout de développement, mais pauvre en conditions et qualités de vie. Au Nigeria, ils sont nombreux, ces familles démunies qui trouvent leur quotidien dans des sachets plastiques qu’elles ramassent, et en conséquence, grâce au capital financier généré par la vente des sachets plastiques, que beaucoup de parents arrivent à « sauver l’éducation » de leurs enfants, dans un pays où, selon le site africanews, plus de 20 millions d’enfants sont déscolarisés.
« Dans le quartier d’Ajegunle à Lagos, une initiative révolutionnaire transforme les déchets plastiques en frais de scolarité. Dans un pays où de nombreuses familles peinent à payer l’éducation de leurs enfants, le programme Plastic Waste for School Fees permet à des parents d’échanger du plastique contre des frais scolaires, offrant ainsi une chance de scolariser des enfants souvent exclus du système éducatif. Le programme, lancé par l’école My Dreamstead, n’a pas seulement un impact sur l’éducation des enfants. Il aide également à résoudre le problème de la pollution plastique à Lagos, une ville qui génère chaque année plus de 800 000 tonnes de déchets plastiques. En apportant ces déchets, les parents participent activement à la préservation de leur environnement tout en offrant à leurs enfants la possibilité de suivre une scolarité », explique Isaac Success, le fondateur de cette initiative rapporté par africanews.

Témoignage d’une mère de famille

« La raison pour laquelle je ramasse des déchets plastiques pour financer l’éducation de mon enfant est qu’il y a environ trois ans, la vie était dure et mon fils a quitté l’école. J’ai trouvé un emploi subalterne. Un jour, j’ai vu des gens ramasser du plastique, j’ai approché l’école et j’ai demandé si je pouvais le ramasser et ils l’ont converti pour les frais de scolarité de mon fils et on m’a donné le feu vert » raconte Fatimoh Adeosun, une mère de famille, faisant partie des bénéficiaires.

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